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Année 1969 : sur le spectaculaire circuit espagnol, les Lotus affrontent notamment les Matra. Mais la rupture de leurs ailerons géants provoque de dangereuses sorties de route.

La Fédération décidera donc de les interdire dès Monaco, ce qui n'aura en fait que peu d'influence sur les performances des bolides.

Le grand-prix de France 79 donne lieu à un des plus grands moments de l'histoire de la Formule 1...

Le duel pour la deuxième place entre René Arnoux sur sa Renault et Gilles Villeneuve  sur sa Ferrari T4 éclipse la victoire historique de Jean-Pierre Jabouille sur l'autre Renault turbo... sans parler des débuts de l'Arrows A2 de Patrese qui, bien que spectaculaire, n'en prend pas moins 1 tour de retard durant cette bataille épique.

Grand-prix d'Espagne 81... course entrée dans l'histoire grâce au talent de Gilles Villeneuve :  il parvient à conserver la tête de la course sous la pression de ses adversaires pendant 60 tours!

C'est d'abord la Williams FW07C de Reutemann qui le menace. Lente dans les virages, la Ferrari 126CK profite de son turbo pour résister en ligne droite. Tour après tour, un peloton se forme derrière eux.

Au 42ème tour, Villeneuve prend 1 tour à la Ligier JS17 de Jean-Pierre Jabouille, dont c'est le dernier grand-prix en F1.

C'est ensuite au tour de l'autre Ligier, celle de Jacques Laffite,  avec son moteur V12 Matra, de harceler le Canadien. Celui-ci fait encore une fois la preuve de toute la maitrise de son pilotage pour résister à ses assauts répétés jusqu'à l'arrivée. Les cinq premiers passent finalement le drapeau à damiers séparés par 2 secondes !

La Lotus 88 double-châssis est la Formule 1 n'ayant participé à aucune course la plus célèbre de l'histoire. Créée en 1981 par le génial Colin Chapman, elle fut engagée au grand-prix de Long Beach,  puis de Silverstone, mais ne sera jamais autorisée à prendre le le départ, plus pour des raisons politique FISA/FOCA que pour une réelle non-conformité.

La Brabham BMW BT52 de R.Patrese cale au départ du grand-prix de Grande-Bretagne 82. D.Pironi sur sa Ferrari 126C2 fait un violent écart au dernier moment, tandis que Prost sur la Renault RE30B passe dans l'herbe pour l'éviter.

C'est R.Arnoux sur l'autre Renault qui accroche la Brabham et cause leur double abandon.

Alors qu'il est 4ème du grand-prix des Pays-Bas 1982, Arnoux voit sa roue avant gauche se détacher... Sa Renault RE30B fait un tout droit inévitable et percute violemment le mur de pneus... sans gravité pour le pilote, ni les spectateurs!

Au grand-prix d'Italie 82, la jeune équipe d'Enstone, Toleman, fait débuter sa nouvelle TG 182 (#35) aux mains de D.Warwick, aux côtés de sa  TG181C (#36) avec T.Fabi au volant. Elle abandonnera au 1er tour et ne finira pas la course suivante non plus. Avec le changement de réglementation, elle ne reviendra jamais en course.

En 83, dans le plus célèbre des virages du circuit monégasque, D.Warwick sur sa Toleman-Hart TG183, en 4ème position, devance N.Piquet sur sa Brabham-BMW BT52.

L'anglais va s'accrocher avec le 3ème, et le Brésilien terminera second.

Avec l'interdiction des jupes à effet de sol, apparaissent de nouvelles silhouettes. Ainsi, la Brabham BT52 en forme de flèche devient une des plus belles F1 de l'histoire. Mais que dire aussi de cette Toleman, taillée à coups de serpe, on ne peut plus originale avec son radiateur avant et son double aileron arrière!

Prost arrive au grand-prix des Pays-Bas 1983 avec une confortable avance au championnat du monde. Au 42ème tour, au virage de Tarzan, il attaque Piquet, son rival pour le titre, pour lui ravir la tête. Mais la Renault RE40 glisse et percute la Brabham BT52. Piquet abandonne sur place, Prost quelques virages plus loin. Il ne perd donc aucun point sur son adversaire, mais seulement une bonne occasion de creuser encore plus l'écart. Piquet le coiffera sur le fil pour le titre, aidé par les performances de son carburant.... Renault ne pardonnera pas à son pilote.

Est-il besoin de rappeler cette course? En 1984, les conditions pluvieuses sur ce célèbre circuit deviennent tour après tour de plus en plus difficiles. Tant de pilotes chevronnés partent à la faute... Et sorti de nulle part, (13ème sur la grille) un certain Ayrton Senna, dont c'est le 6ème grand-prix, surnage et remonte tout le peloton comme un forcené... Il double des pilotes comme J.Laffite, R.Arnoux, K.Rosberg, pour remonter à la 3ème place dès le 16ème tour! Il rattrape alors Niki Lauda sur sa McLaren...

Au 19ème tour, il attaque l'Autrichien devant les stands, et prend la seconde place!

Il fond alors sur A.Prost alors en tête, mais la Direction de course décide d'arrêter l'épreuve au 32ème tour... Déception du Brésilien, qui s'estime privé de la victoire, polémique... mais ce jour-là, une légende est née!

En 1984, et pour la seule fois dans son histoire, la Formule1 fait halte à Dallas. Sur ce pitoyable circuit urbain, Ayrton Senna réalise l'exploit de qualifier sa modeste Toleman en 6ème position.

Après un bon départ, le Brésilien se retrouve 4ème. Mais au second tour, la Toleman part en tête à queue, laissant le reste du peloton le dépasser...

Il rejoint ainsi Jacques Laffite sur sa Williams FW09 au fond du classement. Cette course restera néanmoins historique grâce à son coéquipier Rosberg (Keke, le père de Nico), qui permet au tandem Williams-Honda de remporter ici, avec cette voiture, la première d'une longue série de victoires.

En 1986, BMW équipe notamment les écuries Brabham et Benetton avec son 4 cylindre turbo. A Monaco, elles croisent le fer par l'intermédiaire de Patrese sur la Brabham BT55 qui prend la 6ème place à Berger sur la Benetton B196 au 10ème tour. Mais ce sera une des rares fois cette année... Car cette saison marque le destin croisé pour les  2 marques : Benetton remporte cette année sa 1ère victoire en F1, tandis que l'ultra basse BT55, échec complet, doublé de la mort de DeAngelis en essais privés,  précipite le déclin de Brabham.

Le grand-prix d'Espagne 86 voit un final époustouflant entre les deux monstres sacrés Ayrton Senna et Nigel Mansell!

Le Britannique sur Williams Honda prend la tête au Brésilien sur Lotus Renault au 40ème tour. Il prend de l'avance, mais ses pneus s'usent trop vite. Senna le remonte et lui livre un superbe duel, avant que l'équipe Williams n'arrête son pilote au 63ème tour. Mansell ressort 3ème à 20 secondes de Senna, alors qu'il ne reste que 10 tours...  Mais Mansell remonte comme l'éclair, double Prost, et rejoint Senna dans le dernier tour. Il se décale dans le dernier virage, et la Williams échoue finalement  à 0"014 de la Lotus!

Attention, moment culte de l'histoire de la Formule1 !

La domination des McLaren Honda est totale depuis 1988. Le duel fratricide pour le titre 1989 se clôt au Japon, quand Ayrton Senna attaque Alain Prost, en tête au 47ème tour. Prost ferme la porte, et c'est l'accrochage...

Prost abandonnera, mais Senna repartira et finira à la 1ère place... mais il sera disqualifié, et Prost sera sacré champion du Monde, bien que Senna crie à l'injustice... La revanche attendra 1990...

En 1997, l'écurie Arrows a bien failli perdre son record d'écurie ayant participé au plus grand nombre de courses de F1 sans jamais en remporter une. Mais dans le dernier tour du Hungaroring, Hill, miraculeusement en tête, rencontre un problème technique qui ne lui permet pas de résister au retour de la Williams de Villeneuve.

2004 : les deux futurs champions du monde Fernando Alonso et Kimi Raikkonen n'ont alors remporté qu'un grand-prix chacun! Sur le mythique circuit de Spa-Francorchamps, alors qu'il est en tête au 12ème tour, Alonso part en tête à queue, sort dans l'herbe, mais rattrape sa Renault et repart sur la piste.... mais Raikkonen sur sa McLaren vient de lui ravir la 1ère place!

L'Espagnol se lance à sa poursuite, mais peine perdue.... la Renault perd en fait de l'huile. Il sort de nouveau et doit abandonner. Ce n'est donc pas lui qui remportera ce jour-là la 2ème victoire de sa carrière, mais le Finlandais.